Trouver l’origine traumatique d’un comportement

En consultant un psythérapeute, un psychopraticien, un psychologue, un psychanalyste, un psymachinchose, vous attendez de lui qu’il trouve l’origine de votre comportement pour que vous puissiez évoluer sur votre chemin de vie.

En chemin

Voici un exercice simple faisant suite à l’article sur le pendule intérieur. Faites la liste de vos traumatismes et prenez un bloc de papiers. Cette technique, à la différence du pont d’affect, vous permet d’aller dans les traumas transgénérationnels.

Faites la liste de tous vos traumatismes

Voici la manière la plus simple de lister vos traumatismes :

  • Les traumatismes transgénérationnels : construisez d’abord votre génogramme et notez toutes les personnes qui ont eu un destin difficile, y compris frères et soeurs morts jeunes.
  • Les traumatismes liés à la naissance : avez-vous été séparé de vos parents pendant les 3 premières années ?
  • Les traumatismes personnels : quels sont les événements qui vous ont marqué, auxquels vous ressentez de la détresse, de la colère ou de la peur quand vous y pensez ?

Notez tous ces traumas sur différents papiers. Vous pouvez aussi remplir le questionnaire pour en avoir le coeur net.

Prenez d’abord 2 papiers

Placez d’abord 2 papiers (personne et origine du symptôme) face à face ainsi :

TestDans un premier temps, placez seulement un papier pour la personne et un papier pour la raison du symptôme en face.

Placez vous sur « votre papier ». Si vous penchez fortement en avant, attiré par le papier situé en face, c’est que la raison est toujours présente. Il arrive que l’origine ait disparu.

Puis, testez les traumatismes

Puis, placez chaque papier représentant un traumatisme un à un sur la droite. Commencez par les différents membres de la famille ayant eu un destin difficile. vous continuerez par les autres.

Si vous penchez toujours en avant, le papier à droite n’est pas important pour le comportement. Si vous penchez à droite, c’est que vous avez trouvé la raison du traumatisme. Je suis fier d’avoir inventé cette technique. Je n’en connais aucune autre aussi rapide pour connaître l’origine traumatique d’un comportement ou d’un symptôme.

Si vous n’y arrivez pas, allez consulter un spécialiste comme moi.

Pour aller plus loin

J’expose cette technique, dérivée des constellations familiales, dans mon dernier livre « À chacun sa place ».

Si vous avez des questions, laissez-moi un commentaire.

20 réflexions au sujet de “Trouver l’origine traumatique d’un comportement”

  1. Bonjour,
    Parmi les techniques utilisées pour régler les problèmes d’origine traumatique, le rebirth permet un meilleur progrès tant sur le plan social que personnel.Le rebirth s’adresse à toute personne désireuse de prendre sa vie en main, de développer son estime personnelle, de s’épanouir ou bien encore d’entretenir sa forme physique comme mentale.

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    • Je l’ai pratiqué et n’ai vu aucune amélioration. J’ai même eu des clients traumatisés par leur séance de rebirth avec qui j’ai du faire des séances d’EMDR. Je le déconseille donc à mes clients. Je suis conscient que cette pratique peut néanmoins dépendre des thérapeutes. Quelle est votre expérience personnelle ?

      Répondre
  2. la rebirth therapie m’a fait prendre conscience d’une réalité, mais ne m’a pas permis de l’intégrée… donc il n’y a pas eu d’amélioration, je suis désolée aussi de voir que beaucoup d’espoirs ont été déçus.
    je pratique maintenant l’ e f t , technique de gary craig… dont je suis pleinement satisfaite… mais il faut faire une formation…(emotionel freedom technique) site officiel : la connaissez vous ? je vous la recommande. bien à vous

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  3. Bonjour,

    pourriez vous donner un exemple pratique ? je ne comprends pas bien ce que vouis mettez exactement sur le papier personne et origine du symptôme ?
    merci

    Agnès

    Répondre
    • Sur le papier « personne », je mets le prénom de la personne. Sur le papier « origine du symptôme », je marque « origine de l’insomnie », « origine de la maladie », « origine de l’addiction au tabac »…

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  4. Bonjour Michel,

    Il semble que « je penche » sur quatre origines du symptôme, éloignées entre elles de plusieurs années…..
    Qu’en dites vous? est ce possible que les raisons se juxtaposent, s’accumulent?…..

    Grand merci,
    Laurence

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    • Laurence, c’est possible. Ils sont liés par la croyance. Souvent il faut remonter au plus ancien. Un protocole existe en PNL ou on prend de la vitesse pour foncer sur un mur…. et de l’autre côté se trouve le traumatisme original.

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  5. J’avais un peu moins de 2 ans quand ma mere est aller accoucher de mon frere, né prematuré, et je ne l’ai pas vu pendant 1 mois. 3 mois plus tard, en vacances en bord de mer, mon pere me perd sur la plage… ils me retrouvent tous les deux en fin d’apres-midi, à l’autre bout de la station (à 8 km distance): calme, je mangeais du chocolat à coté d’un kiosk.
    Je crois que j’ai du me sentir abandonnée et c’est peut-etre pour cette raison que je ne suis jamais restée en couple avec un homme? Bon , je choisi mal aussi j’avoue, des legionnaires, des hommes qui ne travaillent pas ou qui ontdes envies suicidaires…

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    • Paula, si tu as de la détresse en pensant à cet événement, tu peux faire un travail d’EMDR sur celui-ci. Je pense que cela n’a rien à voir avec ton choix d’hommes plus ou moins suicidaires.

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      • Je n’ai pas de souvenir, donc pas de detresse (consciente)… j’ai essayé de travailler en hypnose, en constellation, sans que cela donne de resultat… c’etait justement une hypothese à moi ce non-attachement pour eviter tout abandon qui pourrait surgir plus tard… (en quelque sorte: j’anticipe le probleme, pour eviter la souffrance, j’evite d’avoir le probleme)

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          • C’est exact, j’aimerais vivre en couple, mais malgré tout… je suis seule. La peur d’attachement doit etre au niveau inconscient…

          • Il est important d’arrêter ces pensées parasites et de revenir à l’objectif. La « peur d’attachement » n’est qu’un concept qui n’a aucune importance. L’important est « comment » et non « pourquoi » avec ces concepts abstraits qui baissent l’énergie.

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