14 jours de jeûne plus tard

Deux fois 2 jours de jeûne, 2 fois une semaine de jeûne. La suite ? J’ai voulu faire l’expérience de 14 jours de jeûne sans manger, même pas une cerise.

Manger

Les jeûnes se suivent et ne se ressemblent pas. Voici ce que j’ai vécu : l’euphorie, la fatigue et une reprise lente. Cet article fait suite aux précédents, en particulier celui où je présente le jeûne et qui contient un documentaire sur Arte. J’ai eu la chance d’être aidé à distance par le forum québécois « Jeûne et Santé ».

Pourquoi 14 jours ?

Voilà ce qu’écrit Nicole Boudreau dans son livre Jeûner pour sa santé.

Le jeûne de sept jours sert d’apprentissage ; il nous permet de découvrir et d’apprivoiser les réactions d’autolyse qui surviennent.

En deuxième semaine de jeûne, le corps est généralement débarrassé de ses toxines et de ses infections. L’autolyse se déploie vers les couches de cellules plus profondes et vers les tissus secondaires de l’organisme. Les dommages chroniques, tels que les kystes, les ulcères, les fibromes, les diverticules, l’arthrite, les problèmes de peau, d’hypertension, des sinusites chroniques etc., sont autolysés progressivement ; la réparation de ces dommages chroniques constitue un travail physiologique plus long, plus exigeant.

Le jeûne de 14 jours s’adresse surtout aux personnes qui, au tournant de la quarantaine, désirent faire peau neuve et prolonger leur jeunesse.

Je ne pouvais résister à de telles promesses, même si le tournant de la quarantaine est loin derrière moi.

Les différentes phases

Au début, je fus surpris d’avoir beaucoup d’énergie, beaucoup plus que lors de mes précédents jeûnes. La fin fut plus difficile.

L’énergie des premiers jours

La première semaine fut impeccable. Je pus me déplacer à vélo en buvant juste un jus d’orange dilué le matin et un bouillon de légumes à midi.

Arrêt des bouillons

Au bout de cinq jours, pendant trois jours consécutifs, mon poids ne baissait plus. J’ai alors lu, dans le livre d’Helmut Lützner, Le jeûne : Maigrir, éliminer, se désintoxiquer que cela signifiait peut-être de la rétention d’eau. Je décidai alors de ne plus saler le bouillon de légumes et mon poids recommença à descendre. En tout, je perdis 10 % de mon poids en 14 jours.

La fatigue de la fin

Les deux derniers jours, furent très difficiles. Je me sentais essoufflé après avoir marché 4 km. Je devais me reposer beaucoup.

La cuisine

J’aime bien cuisiner et j’y ai pensé de plus en plus. J’ai lu et adoré des livres de Jean-Pierre Coffe Le plaisir à petit prix : Bien manger en famille pour moins de 9 euros par jour, et SOS Cuisine et de Robuchon, Cuisiner comme un grand chef. Encore maintenant, j’ai du plaisir à les lire en me posant des questions telles que « quand faut-il saler les pommes de terre ? »

La suite ?

Je mange peu

Six jours plus tard, j’en suis toujours aux fruits et aux légumes et je sens que l’autolyse continue. J’ai encore quelquefois besoin de dormir plus d’une heure dans la journée. Je continue à savourer ce que je mange. Vous n’imaginez pas le plaisir que j’ai eu à manger une olive verte. Quel délice….

Une inspiration nouvelle est là

Le matin, avant de me lever, me vient clairement un texte dans la tête pour un livre que je suis en train d’écrire. Je le trouve clair, simple et lumineux.

Je recommencerai

Comme la fin fut difficile, c’est la preuve que je suis encore intoxiqué. Je n’ai plus les vertiges des premiers jeûnes. Je recommencerai peut-être pendant l’été, quand me viendra l’envie.

Merci au forum « Jeûne et Santé » et un congrès

Encore merci à ce forum. J’ai eu vraiment du plaisir à me sentir soutenu.

Quelques vidéos d’un congrès sur le jeûne.