Réussir la relation d’aide

Quels sont les facteurs de réussite dans la relation d’aide ? Acceptez-vous d’être aidé ou d’aider autrui ? Quels critères guident vos choix ? La relation d'aideVoici quelques réflexions sur la relation thérapeutique, celles de David Burns, spécialiste de la thérapie cognitive, celles, systémiques, de Bert Hellinger, et celle de Joseph Campbell et de son héros. Vous aurez, enfin, mon expérience personnelle pour vous aider à définir vos propres critères.

1. L’empathie et la clarté de la relation d’aide

Deux paramètres sont essentiels pour David Burns, l’empathie et la clarté de l’objectif et de la méthode.

L’empathie

L’empathie est, selon Burns, la capacité du thérapeute à répondre à des questions gênantes du genre « J’ai l’impression que vous ne vous intéressez pas à moi. La seule chose qui vous intéresse est d’être payé ».

Il conseille alors au thérapeute de dire oui, d’exprimer le sentiment du client et de poser une question. Par exemple : « Il semble que vous avez l’impression que je ne m’intéresse pas à vous et que je suis plus intéressé à être payé qu’à vous aider. Cela peut être réellement choquant. Je me demande si je vous ennuie. Je sais que je serais aussi choqué si j’avais l’impression que quelqu’un profitait de moi pour s’enrichir. Pouvez-vous m’en dire plus ? »

La clarté

La clarté de l’objectif définit ce que le client veut concrètement modifier et l’accord sur la méthode et les outils utilisés et la demande éventuelle du thérapeute envers son client. Dans le cas de la thérapie cognitive prônée par Burns, deux outils sont essentiels, le journal d’humeur et des croyances associées et l’agenda, une planification des activités productives et satisfaisantes.

En tant que client, votre objectif et les moyens de l’atteindre sont-ils assez clairs ?

2. La règle d’équilibre de Bert Hellinger

L’inventeur des constellations familiales où l’on s’appuie sur le ressenti de représentants amène une vue systémique où influent l’image d’origine du client avec ses parents et une règle d’équilibre.

L’aide et le lien thérapeutique

Le thérapeute systémique réintègre les personnes exclues du système, en particulier les parents. Cette exclusion est pour lui l’origine de la dépression.

Pour observer les règles de l’aide (thérapeutique), nous devons d’abord observer que l’aide est systémique. Cela signifie que notre amour doit embrasser tout le système. Nous nous représentons le système et sentons où l’amour est le plus efficace et le plus nécessaire. Ensuite, on fait abstraction du client. C’est le pas difficile où on ne se laisse pas prendre par le client. En allant ainsi dans cet endroit, nous sommes libres intérieurement. Nous laissons aussi le client libre car il peut aller vers cette personne exclue.

Et la colère du client est salutaire. Elle lui permet de se séparer de ses parents… et du thérapeute. Pour Bert Hellinger, l’image originale de base du client et du thérapeute vient de la relation avec sa mère. Si le thérapeute est lié émotionnellement à son client, cela signifie qu’il le confond avec ses parents qu’il veut inconsciemment soigner et il en deviendra dépendant. Une seule solution, selon Bert Hellinger, arrêter l’aide.

L’équilibre entre donner et recevoir

Bert Hellinger a exposé 5 règles à respecter dans la relation d’aide.

  • Ne donner que ce que l’on a.
  • Accepter ce qui est.
  • Pas de relation parents enfants.
  • Le client appartient à une famille qui doit être honorée.
  • L’amour est pour tous les membres de la famille, sans jugement.

La relation est ainsi saine et équilibrée. Le thérapeute ne peut donner ce que le client n’a pas envie de prendre.

En tant que client, vous sentez-vous lié à votre thérapeute ? Vous sentez-vous quelquefois en colère contre lui ?

3. Les guides du héros de J. Campbell

Joseph Campbell a formalisé un voyage type du héros qui part à l’aventure et qui revient à la maison. Entre temps, il a osé franchir un seuil.

Joseph Campbell, tout comme Vladimir Propp, place deux types de guides, un avant le seuil, pour donner du courage au héros et un autre après le seuil, pour lui montrer le chemin.

Le thérapeute, comme guide, a ainsi 2 rôles, celui de donner du courage, en mettant à la conscience du client ses ressources, ce que préconise la PNL, et de lui montrer le chemin en lui donnant de l’information et en reformulant, ce que préconise l‘entretien motivationnel.

En tant que client, avez-vous besoin que l’on vous donne du courage ou des informations ?

4. Mon parcours : femmes en colère et fils à maman

Voici mes difficultés et comment je m’aide…

Les 3 défis rencontrés en tant que thérapeute

Voici les 3 difficultés principales que j’ai rencontrées.

  • La première était de rester zen en face de personnes qui voulaient mourir. Ces personnes, qui sont souvent dans la négation, rejettent ce que vous dites. Ce sont des personnes désespérées, dit Burns, qui donne dans son livre l’exemple de Sam, qui l’appelle avant une de ses interventions à la radio pour lui dire qu’il va se suicider. Il est alors important d’accepter son impuissance et de prendre de la distance, les 2 premières règles de Bert Hellinger. Vous pouvez imaginer leur mère derrière eux ou la vôtre derrière vous. Ainsi, vous évitez de rentrer dans une dynamique de sauveur victime persécuteur, typique du lien thérapeutique.
  • La deuxième était de trouver un comportement adéquat face à des femmes en colère. Cela m’arrive assez souvent avec des femmes qui ont avorté ou qui sont en colère contre leur mère. Dans cette dynamique, la mère se protège en se mettant en colère contre l’homme. Maintenant, je l’annonce au début de mon intervention en leur donnant le droit d’être en colère contre moi. De plus, j’imagine mon père derrière moi. En constellation, mon objectif est de réintégrer l’enfant et de donner de l’empathie à la mère en la faisant éventuellement s’appuyer sur une lignée maternelle.
  • La troisième était comment aider des « Fils à maman ». Ces personnes, identifiées à un partenaire précédent, un frère ou le père de leur mère, se croient tout permis, dit Bert Hellinger. Elles vont mal et vont même jusqu’à vouloir faire votre thérapie en vous donnant des conseils. Là aussi, je m’appuie sur mon père et visualise le père de ces personnes qu’elles rejettent inconsciemment. Quelquefois, je pense à mon fils pour être sûr de faire la différence avec mon client.

Dans tous les cas, j’essaie de progresser en m’appuyant sur les difficultés que je rencontre.

Une supervision est-elle nécessaire ?

Comment s’améliorer ? David Burns préconise de pratiquer des jeux de rôles par écrit ou avec un collègue thérapeute pour développer son empathie. Voici ma pratique.

  • En séance, je me connecte et fais de la scriptophanie pour moi-même ou pour le client afin de prendre du recul sur la relation.
  • En EMDR, nous avons un groupe régulier de supervision où les participants ont une expérience éclectique que j’apprécie.
  • En constellation familiale, il suffit de faire une constellation de supervision sur la relation thérapeutique.
  • Enfin, je profite de mon groupe de pratique de communication bienveillante pour trouver éventuellement mon besoin et celui du client dans un jeu de rôle.

Et, surtout, j’arrive à retrouver rapidement une paix intérieure, même si le client a annulé son rendez-vous sans me prévenir, en célébrant alors mon besoin insatisfait d’équilibre dans la relation.

5. Et pour vous ? Quels sont vos critères de choix ?

 Voici résumés les critères de réussite pour un client :

  • Votre objectif est-il clair ? Cherchez-vous du courage ou de l’aide pour franchir un seuil ?
  • Avez-vous confiance en lui ? Pouvez-vous parler de ce qui vous chiffonne ? Le sentez-vous « sans jugement » ?
  • Êtes-vous d’accord avec sa démarche et sa technique ? Avez-vous suffisamment d’information ? Osez-vous lui poser toutes les questions ?
  • Le thérapeute reformule-t-il suffisamment ce que vous dites ?  Vous sentez-vous entendus ?
  • Allez-vous mieux à la fin de la séance ? Vous sentez-vous libre d’arrêter les sessions quand vous voulez ?

Qu’en pensez-vous ? Avez-vous d’autres critères ?

Pour aller plus loin

Voici les livres portant sur la relation d’aide et que j’ai bien aimé :

 Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.

Comment accepter d’aller bien en 3 temps ?

Vous avez cicatrisé vos traumas personnels, liés à la naissance ou transgénérationnels, grâce à des thérapies brèves et votre esprit continue tout seul à « mouliner » à vide ? Il ressasse des croyances négatives, qu’il croit toujours vraies, générées lors de ces traumas. Vous êtes à la 5e étape sur le chemin de votre guérison. Que faire dans ces cas-là ? La réponse est simple :Accepter d'aller bienDompter votre esprit en 3 temps : revenir au temps présent, réfléchir, puis agir. Explorons ces 3 temps et donnons un exemple avec la Communication NonViolente de Marshall Rosenberg.

1. Revenir « ici et maintenant »

Dans le passé, je suis morte. Dans le temps présent je suis vivante.

Voici ce que m’a dit une cliente, après avoir cicatrisé un traumatisme passé grâce à l’EMDR. Comme le dit Bert Hellinger, spécialiste des constellations familiales :

Dans le temps présent, tout va bien.

Le premier temps consiste donc à revenir à l’instant présent. D’où l’intérêt d’entraîner l’esprit à se concentrer, à ne plus repartir dans le passé ou à anticiper l’avenir pour accepter d’aller bien, dans le temps présent. Le corps est un instrument privilégié pour répondre à cette question « que se passe-t-il maintenant ? » Mais ce n’est pas le seul, plusieurs techniques sont à votre disposition.

  • Se concentrer sur une image ou une fleur 10 mn par jour est la technique proposée par Robin Sharma. Votre esprit s’évade et vous le faites revenir dans l’instant présent, la fleur qui est devant vous.
  • Les techniques de respiration ou de méditation vous font revenir au tempo de votre inspiration et votre expiration.
  • La cohérence cardiaque vous oblige aussi à vous concentrer sur votre respiration.
  • De prendre conscience de ce qui se passe dans votre corps, de votre émotion présente, vous fait revenir au temps présent.

D’autres techniques sont possibles. Personnellement, je fais sonner ma montre toutes les heures. Ainsi, je reviens dans le temps présent plusieurs fois par jour.

2. Prendre le temps de réfléchir

Une fois revenu dans l’instant présent, vous pouvez revenir sur votre passé et votre croyance négative en étant plus en paix. C’est le moment d’être pensif et non instinctif. Comme toute croyance négative est fausse, vous la confrontez à la réalité ou vous en recherchez la cause, l’événement et le besoin original, pour la dissoudre. Vous faites alors le point sur ce qui s’est passé dans un journal personnel. Voici un contenu possible :

  • Notez votre croyance ou l’événement enclenchant. Prenez le temps de choisir une croyance personnelle, qui vous concerne, et non une croyance philosophique ou sur autrui.
  • Poussez à l’extrême votre croyance négative pour vous rendre compte de son côté irréel et déformant. Les questions « Qu’est-ce que cela signifie pour moi ? » ou « Est-ce vrai ? » vous aideront beaucoup.
  • Recherchez l’origine de cette croyance si l’exercice précédent ne suffit pas, un trauma en faisant un pont d’affect, le besoin éventuel non satisfait.

Prenons un exemple : j’ai récemment reçu un avis des impôts pour le paiement de ma taxe d’habitation majorée de 10 %.

  • Quelle est la croyance négative associée ? La première pensée est : « Les impôts se sucrent. 10 % pour un mois, c’est un sacré rendement ». Attention, cette réflexion n’est pas personnelle, elle ne porte pas sur vous. La croyance négative personnelle est : J’aurais du faire attention. Je commence à perdre de l’argent inutilement.
  • Et si c’était vrai, que je commence à perdre de l’argent inutilement ? Cela signifierait que je devrais avoir de plus en plus de soucis financiers et que j’ai envie de mourir, tout comme la cigale de la fable, l’argent étant lié à la vie… Est-ce vrai ? Non, je ne suis jamais en déficit et je vis selon mes besoins, en paix. 
  • Quel est le besoin associé ? Un besoin de me sentir en paix vis-à-vis de l’argent.
  • Quelle est l’origine de cette pensée ? Je me suis souvent posé la question en pensant à mon passé d’ingénieur conseil, quand je gagnais plusieurs fois ce que je gagne actuellement. Je sais aussi que cette pensée vient du fait que mon fils me demande régulièrement de l’argent. Je suis aussi en paix avec ses demandes car je suis libre d’y répondre comme je veux.

Je contacte ce besoin de paix et je me sens bien. Je pense à ma vie actuelle par rapport à l’époque où je gagnais bien ma vie et je me sens en paix. Je me trouve plus libre maintenant. Je célèbre mes besoins de liberté et de paix financière. Je n’ai pas besoin d’aller plus loin, dans le passé pour rechercher un trauma éventuel. J’accepte d’aller bien en repensant au rappel de ma taxe d’habitation majorée.

Cette phase demande du temps et de la persévérance. Tenez un journal de vos états d’âmes, de vos pensées négatives et de leur véracité. C’est le premier pas vers l’action, dernier temps de notre étape.

3. Agir ou planifier l’action

Troisième phase, passer à l’action. Deux directions sont possibles :

  • Si l’identification de votre besoin suffit, planifiez les actions possibles pour le satisfaire.
  • Si cela ne suffit pas, des traumas non cicatrisés sont encore actifs. L’action consiste alors à demander de l’aide, soit pour identifier vos besoins, soit pour cicatriser vos traumas avec des thérapies brèves telles que l’EMDR, les constellations familiales ou la thérapie de l’étreinte.

Dans les 2 cas, vous agissez, vous acceptez d’aller bien en prenant soin de vous quotidiennement. Vous êtes à la fois dans le temps présent et dans l’action, le comportemental disent certains psychologues.

Dans mon exemple, je peux planifier la prochaine date de réception de la taxe d’habitation pour vérifier si je l’ai bien reçue. Je reste ainsi dans le réel et ma réflexion est bénéfique.

La CNV de Marshall Rosenberg

Marshall Rosenberg a inventé la Communication NonViolentte qui conseille de réagir en 4 temps : Observation, Sentiment, Besoin et Demande. Cela répond en partie à cette valse en 3 temps :

  • Prendre conscience de son sentiment permet de contacter l’instant présent.
  • Chercher le besoin oblige à réfléchir.
  • Exprimer une demande est une forme d’action.

Il manque cependant à cette méthode l’identification des traumas passés éventuellement toujours présents. Vous trouverez plus d’informations sur mon site de communication bienveillante.

Pour aller plus loin

Voici quelques livres que je conseille vivement….

Et vous ? Comment faites-vous pour accepter d’aller bien ? Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.

Qu’est-ce que cela signifie pour moi ?

Le premier principe de la thérapie cognitive est que toutes vos humeurs sont créées par vos pensées. Alors, comment modifier celles-ci ?pensée

Voici un premier conseil, proposé par David D. Burns, psychiatre de l’université de Stanford. Posez-vous la question « qu’est-ce que cela signifie pour moi ? » à chacune de vos pensées négatives.

Quelques principes de la thérapie cognitive

Voici quelques vérités que j’adore et qui font partie de la thérapie cognitive :

En effet, de nombreuses thérapies « émotionnelles » font de l’émotion le sésame et la solution à nos « problèmes comportementaux ». Ainsi, la gestalt-therapie ou le rebirth insiste sur l’émotion et non la croyance ou le besoin sous-jacent, comme en communication bienveillante.

Des exemples de pensées négatives

Pour David Burns, toute croyance négative vis-à-vis de soi est fausse. Il suffit alors de la confronter au réel pour qu’elle perde de sa puissance ou qu’elle disparaisse. Une technique qu’il préconise est de consigner par écrit sa croyance et de se poser la question « Et si c’est vrai, quelle serait la conséquence ? » ou « Qu’est-ce que cela signifie pour moi ? » Voici des exemples  de pensées négatives, qu’elles soient orientées vers soi ou vers les autres :

  • Je tombe toujours sur des clients fatigants qui ne savent pas ce qu’ils veulent.
  • J’ai tendance à être trop direct.
  • Je suis perfectionniste et têtue.
  • En France, les gens tournent toujours autour du pot.

Les 3 premières commencent par « je » et la dernière et tournée vers une généralité. Dans les 2 cas, vous pouvez toujours vous poser la même question, préconisée par David Burns.

Qu’est-ce que cela signifie pour moi ?

Prenons comme exemple la première croyance et poussons-la à l’extrême de la réflexion.

  • Je tombe toujours sur des clients fatigants qui ne savent pas ce qu’ils veulent. « Qu’est-ce que cela signifie pour moi ? » Que…
  • Les gens ne comprennent rien à mon boulot. Et… « Qu’est-ce que cela signifie pour moi ? » Que…
  • Ce que je fait, c’est de la m…. Et… « Qu’est-ce que cela signifie pour moi ? » Que…
  • Je ne ferais jamais du boulot agréable pour vivre. Et « Qu’est-ce que cela signifie pour moi ? » Que…
  • Je ferais mieux de ne jamais travailler.

Ainsi vous partez d’une croyance anodine « Je tombe toujours sur des clients fatigants » pour arriver à « je ferais mieux de ne jamais travailler » une croyance que vous aurez du mal à croire tant elle est caricaturale.

Pour aller plus loin :

Voici les liens vers 2 ouvrages et sites, celui de David Burns et celui de Byron Katie qui pose la question « Est-ce vrai ? » à propos de vos croyances.

Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.

Sur le chemin de la guérison en 6 étapes

Vous voulez aller mieux ? Vous trouverez ici les 6 étapes du chemin qui mène vers la guérison. D’abord, soignez vos traumas passés. Ensuite, acceptez d’aller bien. Enfin, célébrez la vie sur terre, celle des autres, tout comme la vôtre.

Sur le chemin

Décrivons-les une à une, de la pause à la célébration de la vie sur terre. A chaque étape correspond une technique de soins privilégiée.

1. Faire une pause et prendre du recul

Cette première étape, que j’ai appelée « faire une pause », est essentielle si vous voulez avancer sur votre chemin. Commencez donc par recenser ce qui vous importe dans la vie. Quelle idée avez vous, maintenant, de votre passé, de votre présent et de votre avenir ? Que voulez-vous modifier ? Vous trouverez un questionnaire sur ce site. Sélectionnez alors les relations, les comportements ou les croyances négatives que vous voulez modifier.

Si vous voulez favoriser votre sécurité, vous pouvez construire préalablement un lieu sûr imaginaire, dans lequel vous reviendrez si vous vous sentez en danger.

Ensuite, avancez pas-à-pas sur le chemin en apprenant d’abord à vous relaxer, à prendre conscience de ce qui se passe en vous et de l’accepter. Il ne s’agit pas de se « corriger », mais de s’accepter, d’accepter ses émotions, sa colère éventuelle et de prendre du recul sur ses émotions. Vous prendrez alors conscience des pensées négatives qui les précèdent.

Une fois que vous vous êtes accepté, vous pouvez alors demander de l’aide. Se sentir responsable et demander de l’aide, sont essentiels pour passer aux 3 étapes suivantes de cicatrisation des traumatismes.

La méditation est la technique la plus connue pour cette étape de prise de recul. Elle consiste à ne rien faire, donc à faire une pause.

La difficulté, quand vous ne faites rien, est de savoir quand il faut s’arrêter.

Quand vous le saurez, passez aux étapes suivantes.

2, 3 et 4 Soigner ses traumas pour être en paix

Ces 3 étapes peuvent être franchies parallèlement. Elles consistent à cicatriser vos traumas en faisant appel à des thérapies brèves. Ces traumatismes peuvent être liés à votre naissance, à votre système familial ou à votre vie personnelle, des traumas dont vous avez encore un souvenir désagréable. Passons ces 3 étapes en revue.

2. Être en paix avec sa vie

Être en paix avec la vie signifie en premier lieu être en paix avec ses parents biologiques, ceux qui vous ont donné la vie, qui ont contribué à votre naissance et, aussi, être en paix avec sa propre mort. Comme le dit Bert Hellinger, qui a développé les constellations familiales :

La vie est un cadeau, alors on dit…

C’est  ainsi, la vie est « transmise » par les parents biologiques. D’honorer nos parents nous rend plus vivant. Si nous les rejetons, nous nous rejetons nous-même, ceci peut entraîner une sensation de vide intérieur, que certains appellent dépression. Vous avez une « prière à l’aube de la vie » qu’aime à réciter Bert Hellinger si vous voulez honorez vos parents et la vie qu’ils vous ont transmise.

La naissance peut être une épreuve difficile, quand une séparation a eu lieu pendant les premières années, quand le lien maternel a été interrompu, si vous êtes restés plusieurs jours à l’hôpital ou si vous avez été confiés à d’autres personnes pendant les 3 premières années. Dans ce cas, la personne ne se sent pas complètement liée à la vie.

Une thérapie très efficace pour se réconcilier avec ses parents et la naissance est la thérapie de l’étreinte de Jirina Prekop. La personne qui désire se réconcilier avec ses parents est enserrée fortement par la personne de son choix. Cela procure une certaine sécurité et favorise la visualisation de certains traumas. Cette technique favorise aussi la régression à la naissance, quand celle-ci a été traumatisante.

3. Être en paix avec sa famille

Souvent, les comportements dont il est difficile de comprendre le sens proviennent d’une fidélité inconsciente envers une personne de son système familial. Vous pouvez ainsi reprendre la colère d’un enfant mort et qui aurait voulu vivre ou celle d’un grand-père ou d’une grand-mère qui a perdu un de ses parents. Vous pouvez ainsi lui dire :

Regarde-moi avec bienveillance si j’ai un destin plus léger que le tien.

Il est alors essentiel de réintégrer cette personne dont vous n’acceptez pas inconsciemment le destin. Les événements les plus courants sont la perte d’un frère ou d’une soeur et l’avortement.

Les constellations familiales sont l’outil par excellence de réintégration de ces personnes dont le destin n’a pas été accepté. J’ai un site qui leur est entièrement consacré.

4. Être en paix avec son passé

Dans ce cas, le comportement que vous voulez modifier provient d’un traumatisme personnel. Si, par exemple, vous avez échappé à une agression, quelque soit votre âge, vous vous sentirez toujours en danger et sursauterez au moindre bruit. Votre cerveau limbique sur-réagit alors. Vous pouvez faire la liste de vos traumas et les évaluer sur une échelle de 0 à 10, 10 étant le maximum. Si un trauma entraîne une détresse supérieure à 5, il est préférable de le cicatriser.

L’EMDR, qui s’appuie sur une stimulation bilatérale oculaire, par des sons ou des tapotements, est la solution miracle. En quelques séances, la détresse diminue et vous reprogrammez votre expérience en retenant une croyance positive, « Je suis en sécurité » au lieu de « je suis en danger » par exemple.

5. Accepter d’aller bien

C’est le moment de dompter votre esprit, de passer de l’instinct à la réflexion pour arrêter vos pensées négatives habituelles. Une attention soutenue vous sera demandée à cet instant. Vous vous êtes tellement habitués à ces pensées négatives que vous avez du mal à les lâcher. Plusieurs techniques peuvent vous aider :

  • Une séance d’EMDR visualisant votre avenir peut vous aider à ancrer cette croyance positive « je peux aller bien ». Mais l’important sera la prise de conscience de ces pensées négatives parasites qui n’ont plus lieu d’être.
  • Les thérapies cognitivistes, centrées sur ces croyances apportent des réponses. Notez vos croyances négatives et confrontez-les à votre logique, comptez-les et, au fur et à mesure, elles disparaitront.
  • La communication bienveillante aide aussi à transformer ces pensées en faisant le lien avec le besoin insatisfait. Au lieu de vous punir et de vous juger, vous faites preuve de bienveillance envers vous-même.
  • Le jeûne m’a aussi aidé. Au début, je ne pensais qu’au nombre de jours que j’avais encore à faire et cela monopolisait mes pensées. Ensuite, cela m’a appris à « lâcher prise ». Nous pouvons vivre sans manger pendant un certain temps, alors pourquoi nous faisons-nous du souci ?

Enfin, tout ce qui peut favoriser l’observation factuelle en lieu et place d’un jugement est bénéfique. Vous retournez dans la réalité au lieu de vos pensées.

6. Célébrer la vie sur terre

C’est la dernière étape, celle qui consiste à accepter d’aller bien, même si d’autres personnes vont mal. Vous pouvez ainsi aller bien, même si vos amis vont mal ou si vos enfants souffrent et arrêter de vous faire du souci pour eux. Vous entrez alors dans une relation d’adulte à adulte en acceptant leur destin et de les aider s’ils en ont envie.

La communication bienveillante est l’outil privilégié de cette étape. Elle différencie « sympathie », le fait de partager la souffrance de l’autre et « empathie », le fait de l’aider à se reconnecter à ce qui est vivant en lui. Comme le dit Marshall Rosenberg, l’inventeur de la Communication NonViolente : « Enjoy the pain ».

Aie du plaisir à voir la douleur.

Cette phrase, qui peut paraître déroutante, vous permettra de rester en paix face à la douleur d’autrui et de l’aider le cas échéant.

Pour aller plus loin

Voici quelques livres en français et en anglais…

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Un rayon de lumière guérisseur

Cette technique peut être utilisée dans le cas de douleurs physiques. Cela peut aussi vous aider pour faire disparaître une souffrance émotionnelle. Plus vous la pratiquerez, plus vous pourrez faire appel à cette technique de manière rapide.Rayon de lumière

Cette technique vient de la Programmation NeuroLinguistique et a été reprise par Francine Shapiro dans son livre en anglais Getting Past Your Past: Take Control of Your Life With Self-Help Techniques from EMDR Therapy

Créez votre rayon de lumière guérisseur

Commencez par la pratiquer dans un lieu où vous vous sentez confortable.

Imaginez-vous les deux pieds bien ancrés au sol, la tête reliée à l’univers et à une énergie universelle. Inspirez, inspirez l’énergie de ce qui vous entoure et soufflez. Respirez et soufflez régulièrement. À chaque fois que vous soufflez, expirez l’air en conscience de vos poumons. Inspirez l’énergie de l’air ambiant et soufflez ce que vous voulez laisser partir.

Imaginez une couleur qui représente la guérison. Imaginez-vous dans un endroit spécial dans lequel vous vous placez et vous ressentez cette force bienveillante de guérison, comme dans un cocon dans lequel vous vous réfugiez. Ajoutez-y des vibrations, des sons, des mains de fées qui parcourent votre corps, le scanne et qui sont capable de le réparer, de guérir les différentes parties de votre corps.

Revenez à cette sensation de couleur. Laissez-la vous pénétrer par le haut de votre corps, par votre tête, et laissez-la se répandre à l’intérieur de votre corps. Au fur et à mesure que cette lumière envahit votre corps, répétez les phrases suivantes :

J’accepte la guérison, j’accepte d’aller mieux, j’accepte d’aller de mieux en mieux. J’accepte de me sentir bien à l’intérieur de mon corps, j’accepte la capacité de mon corps à guérir naturellement. J’accepte l’énergie universelle et les bienfaits qu’elle peut me procurer pour m’aider à aller de mieux en mieux.

Maintenant, nommez cette énergie bénéfique, cette lumière qui pénètre par votre tête et qui envahit votre corps. Vous pouvez l’appeler « laser, guérison, source de guérison, paix, amour, amour universel »… Laissez venir à vous un mot qui vous rappellera ce processus d’une lumière bienfaisante pénétrant votre corps et qui accélère votre guérison physique et émotionnelle.

Faites appel à cette lumière quand vous en avez besoin

Quand vous vous sentez perturbés, concentrez-vous sur votre sensation physique. Si c’est une sensation émotionnelle, identifiez dans quelle partie de votre corps vous la ressentez le plus. Ensuite, posez-vous les questions suivantes :

  • Si cette sensation avait une forme, quelle serait-elle ?
  • Si cette sensation avait une taille, quelle serait-elle ?
  • Si cette sensation avait une couleur, quelle serait-elle ?
  • Si cette sensation avait une température, quelle serait-elle ?
  • Si cette sensation avait une texture, quelle serait-elle ?
  • Si cette sensation avait un son, quel serait-il ?

Quand vous lui aurez donné ainsi une forme, une taille, une couleur, une chaleur, une texture ou un son à votre perturbation physique, faites appel à votre rayon de lumière cosmique guérisseur. Laissez la lumière, appelée du mot que vous avez identifié précédemment, pénétrer le haut de votre tête, et aller directement à cette forme qui est à l’intérieur de vous et qui représente votre désagrément. Laissez cette lumière dissoudre cette douleur physique ou émotionnelle, laissez-la la désagréger. Cette lumière peut chauffer cette forme, la refroidir, la mettre en pièces, l’évaporer… Laissez cette lumière accomplir son travail de guérison.

Pour aller plus loin

Trois livres :

Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.

Trouver l’origine traumatique d’un comportement

En consultant un psythérapeute, un psychopraticien, un psychologue, un psychanalyste, un psymachinchose, vous attendez de lui qu’il trouve l’origine de votre comportement pour que vous puissiez évoluer sur votre chemin de vie.

En chemin

Voici un exercice simple faisant suite à l’article sur le pendule intérieur. Faites la liste de vos traumatismes et prenez un bloc de papiers. Cette technique, à la différence du pont d’affect, vous permet d’aller dans les traumas transgénérationnels.

Faites la liste de tous vos traumatismes

Voici la manière la plus simple de lister vos traumatismes :

  • Les traumatismes transgénérationnels : construisez d’abord votre génogramme et notez toutes les personnes qui ont eu un destin difficile, y compris frères et soeurs morts jeunes.
  • Les traumatismes liés à la naissance : avez-vous été séparé de vos parents pendant les 3 premières années ?
  • Les traumatismes personnels : quels sont les événements qui vous ont marqué, auxquels vous ressentez de la détresse, de la colère ou de la peur quand vous y pensez ?

Notez tous ces traumas sur différents papiers. Vous pouvez aussi remplir le questionnaire pour en avoir le coeur net.

Prenez d’abord 2 papiers

Placez d’abord 2 papiers (personne et origine du symptôme) face à face ainsi :

TestDans un premier temps, placez seulement un papier pour la personne et un papier pour la raison du symptôme en face.

Placez vous sur « votre papier ». Si vous penchez fortement en avant, attiré par le papier situé en face, c’est que la raison est toujours présente. Il arrive que l’origine ait disparu.

Puis, testez les traumatismes

Puis, placez chaque papier représentant un traumatisme un à un sur la droite. Commencez par les différents membres de la famille ayant eu un destin difficile. vous continuerez par les autres.

Si vous penchez toujours en avant, le papier à droite n’est pas important pour le comportement. Si vous penchez à droite, c’est que vous avez trouvé la raison du traumatisme. Je suis fier d’avoir inventé cette technique. Je n’en connais aucune autre aussi rapide pour connaître l’origine traumatique d’un comportement ou d’un symptôme.

Si vous n’y arrivez pas, allez consulter un spécialiste comme moi.

Pour aller plus loin

J’expose cette technique, dérivée des constellations familiales, dans mon dernier livre « À chacun sa place ».

Si vous avez des questions, laissez-moi un commentaire.

Comment changer de croyance ?

Voici un exercice simple à faire si vous voulez changer une croyance négative en une croyance positive.

Changer de croyance

Inspiré d’un protocole de Robert Dilts, il se déroule en 6 points. Partez d’une pensée que vous avez envers vous quand vous vous sentez moins que parfait.

1. Prenez une pensée négative envers vous-même

Que pensez-vous de vous dans des cas où vous vous sentez « moins que parfait », quand vous vous excusez, quand vous regrettez un acte que vous avez commis ? Voici un exemple de croyance négative envers soi-même :

« je suis un gros feignant »

Si ce n’est pas le cas, prenez une autre croyance.

2. Qui vous l’a prononcée ?

Cherchez dans votre mémoire qui a bien pu vous prononcer cette phrase délicate « tu es fainéant » ou quelque chose d’approchant. Quelqu’un de votre famille ? Un faux-ami ? Revenez à cette scène quand quelqu’un vous la prononcée.

3. Donnez-lui de la compassion

Donnez de la compassion ou de la compréhension à cette personne, des ressources qui la rendent plus humaine.

4. Que deviens cette croyance ?

Que voulait-elle vous dire si maladroitement ? Qu’auriez-vous voulu qu’elle vous dise à la place ?

J’ai confiance en toi. Tu peux y arriver à ton propre rythme.

Cela vous plait mieux ? Alors gardez cette nouvelle croyance en tête.

5. Revivez votre vie jusqu’à aujourd’hui avec cette nouvelle croyance

Imaginez une ligne de vie où vous repartez depuis votre enfance. Et répétez-vous la nouvelle croyance positive.

6. Donnez-la à un ami cher

Une fois arrivé à aujourd’hui, donnez-la à un ami cher, à un de vos enfants. Prononcez-lui cette nouvelle croyance.

Tu peux avoir confiance en toi et y arriver en avançant à ton propre rythme.

Qu’en pensez-vous ? Est-ce possible ?

Pour aller plus loin

Deux livres de PNL sur les croyances et sur la ligne de vie.

Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.

Dompter son esprit pour accepter d’aller bien

Après avoir cicatrisé leurs traumas, certaines personnes continuent à ressasser leurs « problèmes ». Elles entrent dans une phase d’auto-allumage où l’esprit, tellement habitué à voir la vie en noir, continue sa course folle, comme sur un chemin sans fin.

Le chemin de la guérison

Comment aller plus loin ? En arrêtant l’esprit et en le mettant au diapason « de l’âme », qu’il commence à accepter d’aller bien et de voir la vie en rose. De passer du « non » ou du « oui, mais » au « oui ». Ensuite ? Nettoyer son corps, accepter sa voix intérieure et s’aider par la visualisation créatrice. Dans cet article, nous nous occupons de l’esprit, de le dompter et de célébrer ses besoins, même s’ils ne sont pas satisfaits, dans un journal de bienveillance.

Dompter l’esprit : passer de la pensée négative à la pensée positive

Les pensées internes négatives sont beaucoup plus polluantes que les paroles négatives prononcées à votre égard. Vous pouvez vous en apercevoir en écoutant l’audio « Comment augmenter son énergie divine ». Apprenez à repérer vos « non » ou vos « oui, mais » pour arrêter vos réflexes automatiques auto-destructeurs.

Passer du « non » au « oui à la vie »

Vous dites souvent « non » ou « oui, mais » ? Vous avez du mal à rester dans une conversation ? Vous vous tenez sur le pas d’une porte ? Vous avez à la fois une tendance morbide (je ne reste pas) et un besoin de sécurité (je dis non pour ne pas m’engager).

Passer du « oui mai » au « oui » sans condition

Scénario de l’Analyse Transactionnelle, le « oui, mais » est celui d’une victime permanente. Quand un sauveur s’approche et propose une solution, la victime répond « oui, mais ». Quelquefois, elle attend le père Noël qui, d’un coup de baguette magique, résoudra tous ses problèmes sans faire le moindre effort.

Le chemin est alors long pour aller du « oui, mais » à « qu’est-ce que je pourrais faire pour aller mieux », d’accepter d’aller voir ce qui se passe à l’intérieur de soi, prendre conscience de son besoin, oser prendre sa part de responsabilité et demander éventuellement de l’aide.

Puis, vous aurez de plus en plus confiance dans la vie et direz « oui » à celle-ci en permanence. Si un événement surgit qui vous est désagréable, une nuit noire de l’âme, vous pouvez vous poser la question « que suis-je en train d’apprendre ? »

Positiver ses pensées « je m’aime, même si… »

Plusieurs techniques existent. En voici 2 qui sont très simples :

  • L’EFT est une bonne technique pour positiver ses pensées quand vous en avez conscience. Vous tapotez un point nommé « point karaté » situé sur le bord externe de la main tout en disant : « je m’aime, même si j’ai peur, même si je suis anxieux, même si j’ai cette pensée négative, même si je ne m’aime pas ».
  • Vous pouvez aussi utiliser la technique du papillon de l’EMDR, croiser vos mains sur vos épaules et les tapoter, juste pour abaisser votre niveau de détresse.

Vous en trouver d’autres, utiliser une spirale, changer la position de vos yeux.ou d’autres.

Célébrer ses besoins et faire le deuil

Puis, vous en profiterez pour célébrer vos besoins en toute circonstances en tenant un journal de bienveillance.

  • Notez les états que vous voulez vivre dans la journée. « Aujourd’hui, je voudrais vivre la joie et la détente… »
  • Notez les événements qui vous ont été agréables et célébrer les besoins ainsi satisfaits. « J’ai vécu le partage avec des amis avec qui j’ai déjeuné ».
  • Notez les événements qui vous ont été désagréables et célébrer aussi vos besoins insatisfaits. Je suis triste d’avoir raté un rendez-vous et je célèbre mon besoin de respect mutuel.

Vos profiterez ainsi de vos pensées pour célébrer vos besoins.

Pour aller plus loin

Voici quelques lectures qui vous seront bénéfiques…

Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.

Développer son intuition grâce à son pendule intérieur

Pendule intérieur

Il est très simple et très facile de dialoguer avec son intuition, j’appelle cette technique, que j’ai inventée et qui s’apparente à de la PNL, le pendule intérieur.

Pendule intérieur

Voici comment le calibrer, puis comment s’en servir.

Calibrer son pendule

Commencez par les deux exercices suivants :

  • Restez debout, les deux bras le long du corps et pensez : « je pense oui ».
  • Mettez-vous debout, les deux bras le long du corps et pensez : « je pense non ».

Ressentez-vous quelque chose se passer à l’intérieur de votre corps ? Penchez-vous plutôt en avant pour la première question, plutôt en arrière pour la deuxième question ? Allez-vous de droite à gauche ? La plupart du temps, les personnes penchent en avant pour le oui et en arrière pour le non. Cela peut différent pour vous. Si vous n’y arrivez pas tout de suite, recommencez l’expérience de temps en temps. Jusqu’à ce que le mouvement soit net.

Vous pouvez affiner votre pendule intérieur avec deux autres questions. Mettez-vous toujours debout, les deux bras le long du corps.

  • Pensez : « Peut-être »
  • Pensez :  » je ne sais pas ».

Sentez où votre corps veut aller. Quelquefois il tourne en rond, ou il va de droite à gauche.

L’utiliser

Maintenant que vous l’avez calibré, vous pouvez vous poser d’autres questions dont vous ignorez la réponse. il est très important que la question soit précise. Par exemple, si vous vous posez la question « je vais au musée », la réponse risque d’être « oui » parce que vous avez de fortes chances d’aller au musée dans les prochaines années. Alors, préférez la question « je vais au musée ce soir », ou, mieux « j’ai envie d’aller au musée ce soir ».

D’autres applications

Vous pouvez aussi utiliser votre pendule intérieur quand vous voulez choisir entre plusieurs réponses. Prenons un exemple, vous montez une pièce de théâtre et vous hésitez sur le nom à lui donner. Supposons que le premier nom soit : « on s’amuse bien ce soir » et le deuxième  » c’est la fête au casino ». Vous avez deux possibilités d’utiliser votre pendule intérieur :

  • La première est de faire comme précédemment. Vous vous mettez debout, les deux bras le long du corps et vous pensez « je choisis on s’amuse ce soir pour le titre de la pièce ». Ensuite, vous pensez « je choisis c’est la fête au casino pour le titre de ma pièce ». Sentez alors si votre pendule intérieur vous répond par l’affirmative, par la négative, par la dubitative ou par rien du tout. Dans les deux derniers cas, vous pouvez choisir un autre titre, comme « ce soir, c’est la fête au casino ».
  • La deuxième est d’utiliser des papiers au sol.  Prenez un papier pour vous sur lequel vous écrivez votre prénom et un papier pour chaque hypothèse et placez-les au sol en face de vous, en éventail. Puis, placez-vous sur votre papier et sentez si vous êtes attirés par un des autres papiers. Si vous n’êtes attirés par aucun, choisissez un autre titre. Vous pouvez aussi faire l’expérience d’aller sur chaque papier pour ressentir l’attirance qu’a le titre pour vous.

Vous pouvez ainsi varier les plaisirs.

Pour aller plus loin

Lisez mon dernier livre A chacun sa place : Les constellations familiales en 85 exercices où je détaille cet exercice.

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Utilisez votre ligne du temps pour vos voeux 2013

Quels sont vos désirs et vos projets pour 2013 ? La ligne du temps est un bon outil de visualisation.

Ligne du temps

Voici un exercice pour vous aider à formuler vos souhaits pour 2013.

Construire votre ligne du temps

La ligne du temps est une ligne imaginaire représentant votre temps qui passe par votre corps. Elle comprend le passé, le présent et l’avenir. Construisons-la ensemble.

  • Où est-elle dans l’instant présent dans votre corps ? Est-elle dans votre tête, dans votre coeur, dans votre ventre, ou dans vos pieds ?
  • Imaginez votre passé proche, il y a cinq minutes par exemple. Où ce point de votre passé est-il situé ? A droite, à gauche, devant ou derrière ? Est-il au-dessus ou en dessous ? Puis, pensez par exemple à ce matin. Où se situe le point de votre passé qui représente ce matin ? Choisissez deux ou trois autres points de votre passé : il y a un mois, il y a cinq ans et il y a 10 ans. La continuité de ces différents points représente votre ligne du passé.
  • Imaginez maintenant votre avenir. Dans 5 minutes, dans 1 heure, dans deux jours, dans un mois, dans un an, dans 10 ans. Faites de même, placez des points dans l’avenir qui représentent chaque moment.

Sentez cette ligne passer à travers vous, du passé vers l’avenir et déplacez-vous en dehors de cette ligne. De vous placer ainsi en une position appelée méta, vous permet de vous dissocier. Modifiez votre ligne du temps à votre guise, vous pouvez l’aplatir, la faire monter ou descendre, la rendre plus droite, passer à droite ce qui est à gauche ou réciproquement, ou placer derrière ce qui était à droite ou à gauche. Faites comme si vous étiez le créateur de votre ligne de vie. Une fois que vous êtes satisfaits, revenez sur votre ligne à l’instant présent.

Qu’est-ce qui vous a fait plaisir dans le passé ?

Maintenant que vous êtes  ré-associés à votre ligne du temps, retournez-vous et regardez votre passé.

  • Visualisez le temps où vous étiez petits, quels étaient vos rêves d’enfant, comment imaginiez-vous votre bonheur et votre avenir ? Quelle confiance aviez-vous dans la vie ? Qu’aimiez-vous faire à cette époque ? Aviez-vous des amis proches avec lesquelles vous partagiez une vue commune de la vie ? Sentez à l’intérieur de votre corps comment il réagit à l’évocation de ses rêves et de ses souhaits d’enfants.
  • Visualisez le temps où vous étiez adolescent ou étudiant. Reposez-vous les mêmes questions que précédemment. et faites vibrer à l’intérieur de votre corps l’évocation de ses rêves et de ses souhaits d’adolescents.
  • Faites de même avec vos périodes d’adultes quand vous remettiez en question votre vie actuelle que vous en imaginiez une autre plus en accord avec votre être profond.

Quand vous imaginez ses rêves et ses souhaits en accord avec qui vous êtes, comment votre corps réagit-il ? Est-il plus léger, plus lourd, lumineux ? Gardez en mémoire cette sensation puis revenez à l’instant présent.

Imaginez un avenir qui remplit vos désirs

Imaginez votre mort en face de vous. Dites-lui :  » quand le moment sera venu, je serai prêt. D’ici là, regarde-moi avec bienveillance. » Et sentez la bienveillance que la mort peut vous apporter en permanence.

Revenez à cette sensation que vous aviez à l’évocation des souhaits qui vous étaient chers. Dites : « avant de mourir, j’aimerais bien… ». Et laissez venir à vous vos souhaits. Laissez vos souhaits se placer sur votre ligne de vie et visualisez ce que vous désirez se réaliser dans un avenir proche.

Enfin, distinguez ceux qui dépendent de vous, uniquement de vous, des autres. Pour les premiers, vous pouvez les planifier dans l’année. Pour les autres, vous pouvez les visualiser ou les consigner dans votre journal de bienveillance. Celui-ci recense vos besoins satisfaits et insatisfaits. Ajoutez-y vos souhaits pour la journée, le mois et l’année. De les évoquer régulièrement vous remettra dans la vibration initiale de vos voeux les plus chers.

Un exemple ? Le mien

Ma ligne du temps

Pour moi, comme pour beaucoup de personnes, le passé est derrière et l’avenir est devant. Rien de bien original.

Mes désirs passés

Mon désir d’enfant était de soigner les bêtes. Adolescent, je voulais créer une société d’ingénierie. Adulte, je voulais surtout être en paix avec moi. J’ai voulu aussi écrire des livres, être ceinture noire de karaté et faire le tour du monde, souhaits que j’ai réalisés. Quand je pense à ces événements, et à mes souhaits, je me sens plus grand.

Mes désirs futurs

Si je me remets dans la même position, j’ai encore envie d’écrire des livres, de voyager, d’aller en Amérique du Sud, d’apprendre l’arabe et l’espagnol. J’ai envie de contribuer à la société, d’avoir des projets de changement social. J’ai aussi envie de partager cette passion avec d’autres personnes.

En 2013

Quand je visualise ces événements, les plus proches sont d’écrire un livre sur la communication car j’ai reçu un avis favorable d’un éditeur et de continuer à apprendre l’arabe. Mon objectif a changé, ce n’est plus de parler mais de continuer à l’apprendre. Peut-être puis-je envisager un séjour dans un pays arabe pour me motiver encore plus.

Un projet que j’avais avant de faire cet exercice était de jeûner 15 jours. Ce projet a moins d’importance à présent.

Et pour vous ?

Je serais très curieux de connaître vos souhaits pour 2013… Laissez-moi un commentaire.