J’ai beaucoup aimé Dépressions, antidépresseurs : le guide le dernier livre de P. Even et Bernard Debré.
Voici un article recensant une partie de son contenu en indiquant la subjectivité de ces « maladies » et l’effet des psychotropes…
J’ai beaucoup aimé Dépressions, antidépresseurs : le guide le dernier livre de P. Even et Bernard Debré.
Voici un article recensant une partie de son contenu en indiquant la subjectivité de ces « maladies » et l’effet des psychotropes…
Voici la dernière phase, que vous deviez sûrement attendre impatiemment, la pratique de ce régime.Testons votre motivation avant de passer à l’action : jeter et utiliser uniquement des aliments complets d’origine végétale.
La motivation est intrinsèque. Cela signifie que vous avez envie de passer à l’action si celle-ci satisfait vos besoins importants : autonomie, clarté de l’objectif et soutien. Vous savez ce que vous avez envie de faire, vous avez envie de le faire et vous pensez avoir les ressources pour atteindre votre but. Thomas conseille de répondre aux questions suivantes pour tester vos chances de réussite :
Avez-vous envie de passer à l’action ? Si ce n’est pas le cas, revoyez vos besoins fondamentaux, vos objectifs et vos ressources éventuelles. Si c’est le cas, lisez la suite.
Voici ce que vous devrez éliminer. Respirez bien avant de lire :
Tous les produits gras transformés :
Toutes les céréales transformées :
Tout ce qui contient du sucre raffiné :
Tous les produits d’origine animale
Mais que reste-t-il ?
Il reste donc tous les aliments complets d’origine végétale : céréales, fruits et légumes dont les légumineuses pour les protéines végétales. Posez-vous les 2 questions : cela vient d’un animal ou d’une plante ? Est-ce complet ? Les gagnants sont :
Voici quelques exemples. Je ne les ai pas tous testés, loin de là car je préfère la simplicité.
Et le poisson ? 100 à 200 grammes par semaine si vous voulez. Voilà, vous êtes prêts pour vivre une nouvelle aventure en prenant soin de votre santé.
Une conférence du père
Trois interviews du fils.
Un excellent DVD en duo avec Caldwell Esselstyn.
Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.
Cet article fait suite à l’article sur les trois types d’aliments du régime Campbell. Il est le deuxième d’une série de trois et aborde quelques sujets brûlants de la nutrition. T. Colin Campbell et son fils Thomas recommandent une alimentation de gorille : que des plantes complètes.Les sujets abordés sont les plantes, dont le blé, raffinées ou non, les huiles, le poisson, le bio et les compléments alimentaires.
Pourquoi prendre des aliments bruts et quel est le rôle du blé et du gluten ?
Utilisez-les complètes, sucre et soja compris.
Je prends moi-même du lait de soja le matin avec des flocons d’avoine complets. J’ai abandonné le beurre et la baguette de pain. J’avoue que le miel me tente encore…
Abandonner les Omega 3 et les huiles insaturées ? Oui !!
Personnellement, cela a été beaucoup plus facile que prévu. Comme j’adore l’huile d’olive, je rajoute des avocats ou des olives dans mes salades et je cuisine dans une poêle qui n’accroche pas.
Pour ou contre le cholestérol ? Le foie en sécrète assez et il est inutile d’en rajouter par l’alimentation. Les protéines du poisson ont un effet non négligeable sur le cholestérol (il en contient plus que la viande rouge et le poulet) suite à des essais concernant des lapins. Par contre, il contient des Omega 3 (et du mercure) et des études ont montré ses bienfaits sur les maladies cardiovasculaires. Alors, vous pouvez en manger 100 à 200 grammes par semaine, du saumon, des anchois, des harengs, des sardines tout en évitant le thon Albacore qui contient le plus de mercure.
Beaucoup de fruits et de légumes contiennent des pesticides (pommes, fraises, raisin, céleri, pêches, épinards…) et d’autres moins (avocats, mais doux, ananas, chou, oignons, asperges…) et sont encore présents dans les aliments bios. Alors, mangez bio pour faire du bien à la planète. Et manger végétalien fait aussi plaisir aux animaux souvent maltraités.
Personnellement j’achète quand je peux du pain bio complet.
La plupart des compléments alimentaires sont inutiles si vous mangez des plantes complètes. De plus, leur effet n’est pas prouvé (voir le cas des Omega 3 qui a été remis en question). Alors, vous pouvez soulager votre porte monnaie en évitant d’acheter des suppléments en huile de poisson, en calcium et en vitamine D si vous n’habitez pas dans le grand Nord ou le grand Sud.
Le seul supplément possible est la vitamine B12 dans le cas de régime végétalien pur (sans aucun poisson) ou de femmes enceintes.
Vous avez compris ? Que des plantes complètes, un peu de poisson bleu ou de la vitamine B12. La nature nous donne tout à foison. Mangez comme un gorille dans la nature et non dans un zoo. Nous aborderons la pratique dans notre 3e article.
Un excellent DVD en duo avec Caldwell Esselstyn.
Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.
Cet article est une recension du livre de Thomas Campbell, 2e édition de « Le plan Campbell » qui préconise un régime issu du rapport Campbell et d’études scientifiques. Je le suis depuis 15 jours et je me sens beaucoup mieux.Voici une première partie où sont décrits les différents types d’aliments et leurs caractéristiques. Je continuerai par l’étude de quelques aliments et finirai par la pratique.
Thomas Campbell distingue 3 types d’aliments que l’on peut distinguer en posant deux questions : ce produit vient-il d’une plante ou d’un animal ? Et, dans le cas de plante, est-ce la même chose que ce que je peux trouver sur un arbre, un arbuste ou dans la poussière d’une ferme ? Voici un tableau du contenu type des 3 aliments pour 500 calories ingérées (mélange de 5 aliments).
PLANTE | ALIMENT | PLANTE | |
COMPLÈTE | ANIMAL | RAFFINÉE | |
Protéine (g) | 29 | 51 | 6.5 |
Lipide (g) | 6 | 34 | 21 |
Glucide (g) | 97 | 8.6 | 72 |
Fibre (g) | 27 | 0 | 1.8 |
Calcium (mg) | 410 | 250 | 31 |
Fer (mg) | 8.4 | 3.5 | 0.9 |
Potassium (mg) | 2,6 | 1,2 | 350 |
Vitamine C (mg) | 440 | 0 | 4.3 |
Folate (mcg) | 640 | 64 | 15 |
Vitamine B12 (mcg) | 0 | 5.2 | 0 |
Vitamin A (1U) | 25 | 680 | 18 |
Cholestérol (mg) | 0 | 410 | 0 |
Comme vous pouvez le supposer, Thomas Campbell conseille de ne s’alimenter qu’avec les aliments du premier groupe, la première colonne. Passons en revue leur composition.
Quoi qu’on die, la plante complète comprend assez de protéines pour vous nourrir (un minimum de 12,5 grammes pour 500 calories est conseillé). Elle contient beaucoup de fibres et pas de Vitamine B12.
Riche en lipide, tout aliment qui provient de l’animal (tout comme le lait et l’œuf) ne contient aucune fibre et beaucoup de cholestérol. Le foie synthétise suffisamment de cholestérol, et son excès peut entraîner des maladies cardiovasculaires. De plus, d’ingérer trop de protéines favorise le cancer.
C’est le groupe le pire car il contient peu de vitamines, peu de calcium et peu de fer.
Voici le gâteau proposé par Thomas Campbell.
Un régime végétarien doit aussi favoriser la consommation de végétaux complets. Et le résultat ? Voici les maladies qui peuvent ainsi être évitées ou traitées :
Source : Comité technique de Campbell TM 2ème. Résultats d’un régime fondé sur des aliments végétaux complets : Partie I : Maladies métaboliques et dues au vieillissement. Primary Care Reports 2012;18:13-23
Vous hésitez encore ? Attendez de lire le 2e article pour tester votre motivation.
Cela fait maintenant plus de deux ans que je jeûne une fois par semaine, tous les mardis. Suite à la lecture d’un des rares livres sur le sujet, en voici le compte rendu et ce qu’il me donne envie d’expérimenter.
Je parlerais donc de l’intérêt d’un régime intermittent, de deux rythmes de croisière et d’un bref calcul calorique me poussant à sauter un repas supplémentaire.
Le londonien Michael Losley, qui compte donc en pouces, pounds et stones, a commencé par jeûner 4 jours sous la supervision de Valter Longo, directeur de l’institut de longévité à l’université de Californie du Sud, connu pour ses travaux sur des souris jeûneuses chimiothérapisées. Puis, il a testé le jeûne AD puis le 5:2.
L’insuline transforme les glucides ingérés en lipides dans le foie. Quand vous en avez besoin, vous avez la réaction inverse grâce au glucagon. Insuline et glucagon sont produits dans le pancréas. Quand vous mangez régulièrement ou grignotez, votre taux d’insuline reste élevé. De jeûner met au repos votre pancréas, sa production d’insuline et son taux redevient bas.
L’hormone facteur de croissance qui ressemble à l’insuline ou L’Insulin-Like Growth Factor 1 ou IGF-1 permet la croissance des cellules, indispensable si vous êtes jeune, problématique si vous êtes âgés. Une peuplade équatorienne, atteinte du syndrome de Laron et dont leur corps ne répond pas à cette hormone, ne connaissent pas le cancer.
Le jeûne influe sur la production de ces 2 hormones et permet aussi la réparation des gênes. Quel jeûne ? Voici deux exemples étudiés par des hommes de science.
Pendant les périodes de diètes, la consommation est de 25% dans les deux régimes, un jour sur deux pour le ADF et 2 jours sur 7 dans le 5:2. Un homme consomme normalement 1200 calories et une femme 1000 calories par jour.
Dans ce régime étudié par Krista Varady de l’université de l’Illinois, le régime est de 100% un jour et 25% le jour suivant, soit une baisse totale de la consommation de 37.5%. Le résultat de huit semaines de ce régime fut la baisse en cholestérol HD et de la tension.
Il consiste à jeûner à 25% (consommer 300 calories pour un homme) 2 fois par jour (250 calories pour le matin et 350 pour le soir), soit une baisse de consommation de 21%.
Aujourd’hui, je pratique un jeûne intermittent d’un jour sur 7, soit une restriction calorique de 14% (1/7). Le régime 2/5 propose de jeûner 2 jours à 25%, soit, de 150% ou un jour et demi par semaine, soit de 21%.
Les repas type d’une journée apportent 25% le matin, 40% à midi et 30% le soir (cela dépend des sources), les 5% restant sont ceux de à 17 heures…. Le gros pain blanc avec les 2 gros carrés de chocolat de notre enfance.
Donc je vais jeûner un jour complet le mardi et sauter un repas de midi le vendredi.
Le livre de référence Le régime FAST.
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J’ai inventé un exercice très simple, inspiré d’une question d’Eckart Tolle, pour calmer vos pensées récurrentes.
Il repose sur une approche en 3 temps et une simple question : « quelle est votre prochaine pensée ? » Voici cet exercice avec un exemple anodin.
Pour clarifier votre pensée et prendre une décision, nos 3 temps de base sont nécessaires : faire une pause, réfléchir et décider. Dans la phase de réflexion se trouve souvent la prise de conscience du stimulus. Ici, ce stimulus est la pensée. Le troisième temps consiste à se décider… à simplement prendre conscience de la suivante et de recommencer jusqu’à ce que le vide ou une pensée positive s’ensuive.
Dans un premier temps, faites une pause pour ralentir le rythme et prendre du recul sur vos pensées.
Puis, dans un deuxième temps, prenez conscience de votre pensée. Quelle est-elle ? Est-elle à l’intérieur ou à l’extérieur de vous ? Si elle est à l’intérieur, mettez-la à l’extérieur. Cela peut être difficile pour les personnes kinesthésiques, le K du VAKO. Elle doivent s’entraîner à ressentir leurs visions…
Enfin, voici le dernier temps d’une boucle. Après avoir identifié votre réflexion actuelle, posez-vous cette question :
Quelle est ma prochaine pensée ?
D’autres questions sont possibles, telles que : cette pensée est-elle utile ? Et si c’était vrai, quelle serait la conséquence ?
Et laissez la réponse venir à vous.
Normalement, au bout d’un certain temps, les pensées s’arrêtent ou deviennent positives. Néanmoins, s’il y en a plus de dix, notez les réponses et continuez l’exercice plus tard. Sinon, vous risquez de vous fatiguer.
Prenons comme exemple une pensée extrêmement rare : « je n’y arriverais jamais ». Voici les pensées suivantes et leur localisation dans l’espace.
Je n’y arriverais jamais.
Cette pensée est sur mon côté gauche, à côté de mon oreille. Je la place devant moi en bas à droite. Et j’attends la suivante.
Ce n’est pas exact, tu viens de réussir à la changer de place.
C’est faux, trouve une pensée positive.
Je peux y arriver.
Je peux réussir ce qui est important pour moi.
Je peux me donner du temps pour réussir.
C’est la fin, je n’ai plus de pensées, c’est le vide. Elles sont devant moi, venues se placer les unes à la suite des autres, de ma droite à ma gauche, comme des petites balles roses sympathiques. En conclusion, j’ai remplacé la croyance « je n’y arriverai jamais » par « je peux me donner du temps pour réussir ».
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La dernière étape du protocole « transformation essentielle » est de nous imprégner de l’énergie de vie parentale pour ancrer encore plus un état essentiel. Pour cela, une visualisation de nos ancêtres est nécessaire. La Réimpression de la Ligne de Temps parentale se fait en trois phases, que nous allons illustrer par « s’aimer totalement en ayant conscience de son unité ».
Réimaginez votre ligne du temps, votre avenir devant vous et votre passé derrière. Vous allez imaginez la rencontre de vos grands-parents (vos grands-parents paternel ou maternel) avant la conception de vos parents, puis, pour chaque parent, leur rencontre avant votre conception. Commençons par la naissance du père, puis de lamère.
Voici un schéma récapitulatif si cela peut vous aider…
Vous êtes bientôt arrivés, c’est votre tour.
Maintenant, c’est vous qui allez profiter du don de la vie de vos parents et des états essentiels. Vous revenez au moment de votre conception, un chromosome rencontrant un ovule, tous deux conscients de vivre cet état essentiel de s’aimer totalement en ayant conscience de son unité. Vous pouvez même imaginer vos deux parents à votre naissance vous serrant ensemble en vous transmettant la conscience de cet état.
Laissez-vous alors avancer dans le temps en ayant conscience de ces états tandis que vous grandissez. Quand vous arrivez au présent, laissez ces états essentiels rayonner dans l’avenir. déjà en nous, pour transformer l’impression que nous avons de tout ce qui nous est « vraiment » arrivé.
Si le protocole vous semble compliqué, simplifiez-le en imaginant une lignée paternelle ou une lignée maternelle en fonction de votre sexe.
Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.
Cet article fait suite aux deux précédents détaillant le protocole de Transformation Essentielle créé par Steve et Connirae Andreas. Nous abordons maintenant le traitement des objections, un genre de « oui, mais », comme dans le film d’Yves Lavandier.Rappelons la première étape (A), décrite dans un article précédent, avant de traiter celle des objections, l’étape B.
Elle consiste à identifier la partie concernée, appelée TE1, et son état essentiel en montant l’échelle des besoins dans un premier temps, puis de la faire grandir en âge et dans le corps. Dans notre exemple, la partie « Trop manger » avait 8 ans, son état essentiel était de « s’aimer tel que l’on est » et avait accepté de grandir mais pas de se répandre dans le corps.
Une partie (TEX) peut objecter à ce que TE1 grandisse ou une autre (TE4) à se répandre dans le corps (TE4). Elle sont représentées sur le schéma suivant :
Sur ce schéma, TE2 a une objection à ce que TE1 grandisse, TE3 a une objection à ce que TE2 grandisse. Il est important de tout noter pour savoir à quelle étape de quelle partie on se situe. Dans notre exemple, nous avons TE4 qui objecte à ce que TE1 se répande dans tout le corps. J’espère que vous suivez et que vous n’avez pas d’objections.
Je voudrais que tout mon corps soit d’accord.
- Où es-tu ? Dans la tête.
- Que veux-tu ? Préserver ton intégrité et ton unité.
- Merci et… Y a-t-il quelque chose de plus important que cela ? Non. Nous sommes dans un des 5 états essentiels appelé Unité.
- Il n’y a pas de descente de l’échelle des besoins car il n’y a pas d’objectif intermédiaire.
- Quel âge as-tu ? Je suis adulte maintenant. Donc, pas besoin de la faire grandir….
- Es-tu OK pour se répandre dans tout le corps ? Oui
Savourez alors ce nouvel état, l’unité, et revenez à la première partie TE1 pour la répandre dans tout le corps. Remettez-vous en contact avec la partie « Trop manger », la main sur l’estomac. Redemandez-lui si elle est ok pour se répandre dans tout le corps, là où vous l’aviez laissé « en plan », coincée dans votre estomac. Généralement, elle dit oui, sauf si une nouvelle partie se manifeste. Notez-la alors très consciencieusement et repartez pour un tour de protocole.
Es-tu d’accord pour te répandre dans tout le corps, consciente de ton état essentiel « s’aimer tel que l’on est » ? Oui.
Tout en remarquant où cette partie se répand dans votre corps, laissez-la inonder chaque cellule, nourrie et baignée par l’État Essentiel, de s’aimer tel que l’on est. Plus cet état rayonne à travers tout ton corps, plus il devient fort dans son emplacement d’origine.
Redescendez l’échelle des besoins si vous voulez. Personnellement, je n’en vois pas toujours l’intérêt.
Et voilà, vous avez maintenant deux parties adultes, présentes dans tout le corps et congruentes. Il ne reste plus qu’à les « unifier » sur la ligne du temps.
L’objectif de cette étape est d’intégrer toutes ces parties afin de préserver votre unité. Sinon, vous risquez de parler de vous en petits morceaux de puzzle en disant : ce n’est pas moi, c’est mon enfant intérieur, mon parent nourricier… C’est un des dangers de l’Analyse Transactionnelle que vous pouvez corriger ainsi. Voici donc la suite :
Vous pouvez réitérez plusieurs fois de suite cette généralisation sur la Ligne du Temps. A chaque fois, faites-le de plus en plus rapidement pour l’ancrer, comme dans un swish de PNL. Et pensez à revenir au temps présent à la fin.
Vous avez vu comment identifier une partie, trouver son état essentiel, la faire grandir, traiter les différentes objections et unifier les états essentiels sur une ligne de vie…. Bravo !!! Il ne reste qu’une simple étape appelée « Réimpression de la ligne de temps parentale », objet du prochain et dernier article sur ce protocole…
Les parties ont été inventées par Virginia Satir et formalisées par Richard Bandler et John Grinder, les inventeurs de la PNL.
Le traitement des objections est plus simple en fin de séance d’EMDR. On demande simplement au client de scanner le corps avec sa nouvelle croyance. S’il y en a une, une stimulation bilatérale suffit le plus souvent. Sinon, vous pouvez tout simplement partir en traitement des objections en identifiant la partie qui objecte.
Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.
Ce protocole, inventé par Connirae et Steve Andreas, vous permet, en partant d’un comportement que vous voulez changer, de monter dans l’échelle de vos besoins pour vivre cinq états essentiels. Je vous conseille ce protocole exceptionnel, illustré par une photo que j’ai prise à l’île Maurice.
Le voici expliqué avec un exemple très courant. Je vous conseille vivement de le pratiquer, au moins la montée dans l’échelle des besoins, qui apporte un bien-être incroyable.
Voici un premier dessin du protocole indiquant le même état essentiel vécu « petit », « adulte » et « dans tout le corps ».
Il s’agit de vivre un état « essentiel » désiré par une « partie » de soi, de la faire croître dans le temps et dans le corps. Les descentes sont là pour convaincre la partie d’abandonner sa stratégie actuelle et se consacrer à l’essentiel, vivre un état désiré, sans chichi. Dans cet article, nous le décomposerons d’abord en deux étapes, A. l’identification de l’état essentiel (1 et 2) et B la croissance (3, 4 et 5).
A chaque étape, il est possible qu’une objection se manifeste. Il est alors nécessaire de traiter la partie qui objecte pour revenir à la partie précédente. Et une nouvelle partie peut objecter pour grandir… Nous verrons ce protocole dans un article suivant.
Il est d’abord essentiel d’identifier cette partie et de l’accueillir avant de découvrir son intention positive et de monter la chaîne des objectifs. Remémorez-vous un moment où vous vivez ce comportement en clarifiant ce que vous voyez, entendez dans votre tête ou ressentez dans votre corps.
Par exemple, quand, le soir, je mange « trop », j’ai cette sensation de trop plein dans mon corps, je suis en face de mon assiette et « tu peux te faire plaisir » est dans ma tête. Cette partie de moi est dans mon estomac.
Mettez une main sur l’endroit où elle se situe dans votre corps et remerciez-la d’être présente, consciente de son intention positive.
Tout comportement remplit une intention positive. C’est un postulat de la PNL. Dialoguez avec cette partie en ayant de la bienveillance pour elle. Posez-lui la question « Que veux-tu ? » et attendez sa réponse. Dans notre exemple, la réponse est :
Que tu ressentes du bien-être dans ton corps.
Remerciez-la de vous avoir répondu et « montez » dans l’échelle des besoins.
Posez-lui alors la question : « Si tu as l’expérience de (l’intention positive ou l’objectif Intermédiaire de l’étape précédente), pleinement et complètement, que veux-tu, en ayant (cela) encore plus important et plus profond ? »
Que tu sois en paix avec toi.
Et continuez à monter sur l’échelle en prenant le temps de vivre l’objectif et posant la même question « Y a t-il quelque chose de plus important que XXX pour toi ? »
Que tu t’aimes pleinement tel que tu es.
« Y a t-il quelque chose de plus important que de t’aimer pleinement tel que tu es pour toi ? »
Non.
Quand elle répond non, cela signifie que vous êtes arrivés en haut de l’échelle, dans un état essentiel, un des cinq que vous avez dans l’article précédent.
Prenez alors le temps de vivre cet état essentiel « s’aimer tel que l’on est » et redescendez l’échelle sur les deux barreaux « en paix » et « bien-être dans son corps » en posant les questions :
« Comment le fait de s’aimer tel que l’on est change l’objectif d’être en paix ? » Si je m’aime tel que je suis, je suis en paix.
« Comment le fait de s’aimer tel que l’on est change l’objectif de se sentir bien dans son corps ? » Si je m’aime tel que je suis, je prends soin de mon corps.
Ainsi, vous vérifiez que le besoin « s’aimer tel que l’on est » est supérieur aux deux autres et vous faites comprendre à cette partie qu’elle n’a pas besoin des étapes intermédiaires. Il ne reste plus qu’à la faire grandir.
Première étape, lui demander « quel âge as-tu ? »
Huit ans
Puis lui demander si elle veut bien grandir tout en ayant les bénéfices de son évolution dans le temps avec l’état essentiel présent, en s’aimant telle qu’elle est.
Oui
Si cette partie vous dit non, lui demander son objection. Nous détaillerons ce cas dans un article suivant.
Invitez votre inconscient à laisser cette Partie évoluer à travers le temps, de son âge initial à l’âge actuel. Vous pouvez ajouter « Tu peux laisser ceci se faire maintenant. Laisse cette Partie de toi te faire savoir quand elle aura atteint ton âge actuel. » Il est important à cette étape de bien être conscient de l’état essentiel cible de cette partie. Il peut y avoir des étapes clés :
Arrivé à aujourd’hui, vous pouvez redescendre l’échelle ou impliquer tout le corps.
Situez où se trouve cette partie (dans l’estomac dans l’exemple) et invitez-la à se répandre dans le corps, pour faire l’expérience un peu plus pleinement, surtout si elle se situe à l’extérieur au début. Dans notre exemple, l’objection est :
Je voudrais être sûr que tout mon corps est d’accord.
Une objection signifie qu’une autre partie est à l’affut, une partie que l’on pourrait appeler congruence. Nous aborderons la transformation de cette partie dans un autre article.
Maintenant qu’elle a votre âge et qu’elle se trouve dans tout votre corps, redescendez l’échelle. « En quoi le fait d’avoir déjà (l’Etat Essentiel) comme manière d’être, transforme-t-il ou enrichit-il (l’Objectif Souhaité) ? » Les deux étapes étaient « Être en paix » et « Être bien dans son corps ».
Voici les 2 premières étapes résumées :
Vous n’avez pas vu le « oui, mais »… Ce sera pour un prochain article.
Les parties ont été inventées par Virginia Satir et formalisées par Richard Bandler et John Grinder, les inventeurs de la PNL.
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